L’Indice de pauvreté multidimensionnelle (IPM) est un indicateur de pauvreté proposé par l’OPHI par le biais des travaux de S. Alkire et Foster et adopté par le PNUD depuis 2010. Il mesure les privations multiples dont souffre chaque individu en matière d’éducation, de santé et de niveau de vie.
Pour appréhender ces trois dimensions, 14 indicateurs ont été pris en considération. Ce choix a découlé d’un consensus entre personnes issues de divers secteurs pour la définition de la pauvreté à Madagascar. Chaque dimension a un poids égal à 1/3. Dans chaque dimension, comme montré dans le tableau, cette pondération est répartie entre les indicateurs de la dimension.
Selon la région, d’importantes disparités sont à noter. En effet, avec une incidence de 44,3%, c’est la région Analamanga qui connait le niveau le plus faible de pauvreté multidimensionnelle.
Par ailleurs, le taux de pauvreté est relativement faible dans les régions de Diana (60,4%), d’Analanjirofo (60,8%), de Sava (63,4%) et de Sofia (65,0%).
Par contre, les régions du Sud sont les plus souffrantes en termes de pauvreté multidimensionnelle, avec un taux supérieur à 80%. Pour les régions Anosy, Atsimo Atsinanana, Vatovavy Fitovinany, Atsimo Andrefana, environ 8 individus sur 10 vivent dans la pauvreté multidimensionnelle. Ce phénomène présente encore plus d’acuité dans la région Androy où 9 individus sur 10 se trouvent dans une situation de pauvreté multidimensionnelle.
Pour appréhender ces trois dimensions, 14 indicateurs ont été pris en considération. Ce choix a découlé d’un consensus entre personnes issues de divers secteurs pour la définition de la pauvreté à Madagascar. Chaque dimension a un poids égal à 1/3. Dans chaque dimension, comme montré dans le tableau, cette pondération est répartie entre les indicateurs de la dimension.
Le calcul de l’IPM est basé sur une approche de double seuil : le seuil d'indicateur et le seuil global de 1/3. Le seuil d’indicateur (seuil de privation) est déterminé pour chaque indicateur afin de savoir si un individu est privé d’un indicateur donné ou non. Les ménages qui sont privés de 1/3 ou plus des indicateurs pondérés sont classés comme vivant dans la pauvreté multidimensionnelle.
Dans l’ensemble, le taux de pauvreté multidimensionnelle est estimé à 70,3%. Avec une intensité de pauvreté de l’ordre de 54,9%, le pays affiche un IPM d’environ 0,386.
Selon la région, d’importantes disparités sont à noter. En effet, avec une incidence de 44,3%, c’est la région Analamanga qui connait le niveau le plus faible de pauvreté multidimensionnelle.
Par ailleurs, le taux de pauvreté est relativement faible dans les régions de Diana (60,4%), d’Analanjirofo (60,8%), de Sava (63,4%) et de Sofia (65,0%).
Par contre, les régions du Sud sont les plus souffrantes en termes de pauvreté multidimensionnelle, avec un taux supérieur à 80%. Pour les régions Anosy, Atsimo Atsinanana, Vatovavy Fitovinany, Atsimo Andrefana, environ 8 individus sur 10 vivent dans la pauvreté multidimensionnelle. Ce phénomène présente encore plus d’acuité dans la région Androy où 9 individus sur 10 se trouvent dans une situation de pauvreté multidimensionnelle.